samedi 25 novembre 2023

Petra EXPO 3: une réussite à CEBUS!


Comme il a été annoncé, la troisième édition de Petra EXPO a eu lieu au Collège Evangélique Baptiste de l'Union Stratégique (CEBUS) ce vendredi 24 novembre 2023. Grâce au support de Providence Imprimerie, de la direction du CEBUS et des professeurs, cette édition a été une réussite vu les attentes des organisateurs. 



PETRA EXPO est une initiative de PETRA Edition dont l'objectif est la promotion du livre et de la langue créole. En attendant de visiter d'autres écoles et églises, Petra encourage tous ceux qui croient au pouvoir de la lecture à faire des dons pour permettre aux jeunes de bénéficier de rabais spéciaux sur ses publications. Sur ce, la direction du CEBUS, en collaboration avec des professeurs de l'école, a permis à plus d'une cinquantaine d'élèves de se procurer de leurs titres préférés dans la journée du 24 novembre. 

Le livret POUKISA PARAN M PA VLE M RENMEN? de l'auteur Jérôme D. Emerson a été le plus vendu, suivi de QUE DOIS-JE FAIRE? Pour un coup d'oeil, vous pouvez suivre les liens suivants: 

Que dois-je faire? Prefacé par Mardoché PIERRE

J’ai déjà eu ma première relation sexuelle...Que dois-je faire?

QUE DOIS-JE FAIRE? Table des matières

Plis pase yon manman ak yon papa (Ekstrè)



Donnons au livre sa place dans l'éducation et l'épanouissement des jeunes! Pour vous qui souhaitez supporter cette initiative, veuillez contacter la direction de Petra au 3934-1225.

Petra Livres

25 novembre 2023

Plus de photo? Cliquez ici


jeudi 23 novembre 2023

Estervinson ap entwodui liv KRETYEN KONN LALWA"




Lè yon kretyen abandone dwa li genyen pou l al chache jistis nan tribinal jan lalwa mande sa,  li fè yon aksyon ki diminye nan avantaj sosyal li. Men, pou di vre, li pa retire anyen nan dimansyon kretyen li. Konsa tou, lè li chwazi al tribinal pou l al chache jistis, sa ogmante avantaj sosyal li san li pa retire on yota sou dimansyon kretyen li. 

Sa vle di, si yon kretyen deside jwi dwa li genyen, pwoteje dwa li genyen ak revandike dwa li genyen, sa pa an opozisyon ak volonte Bondye nan lavi li. Sa ki te ka an opozisyon ak Bondye nan lavi li, se si li te melanje pèsonalite li nan katchouboumbe mafyozo tòde bouch lajistis pou fè l pale nan sans k ap bon pou li osinon, panche balans lajistis nan bò pa li, lè sa a nou ka di li pèdi kichòy nan dimansyon kretyen li. 

Yon kretyen se yon moun libere. Se pa yon moun lespri anchennen. Se pa yon tèt mare, ni se pa yon moun k ap reponn ak jantiyès pou di li se tèt mare pou Jezi. Se yon moun je kale. Se yon moun ki wè. Se yon moun ki gen chemen li klere ak limyè Sentespri. Limyè k ap gide l nan chache jwi dwa l epi ranpli devwa l selon etik kretyèn.

Nou toujou tande y ap di depi lontan, dwa ak devwa se de bagay ki mache ansanm. Youn pa janm deplase kite lòt. Dwa se sa nou rele privilèj, devwa se sa nou rele obligasyon. Se chak jou nan pratik sosyal la n ap fè repetisyon sou dwa ak devwa nan eslogan « kontan achte, kontan peye » ; « kontan prete, kontan remèt ». Lè nou di kontan achte ak kontan prete, sa gen rapò ak dwa osinon privilèj. Men lè nou di kontan peye ak kontan remèt, sa gen rapò ak devwa osinon obligasyon.




Dwa ak devwa nou yo manifeste fizikman nan tout pratik sosyal nou yo. Yo manifeste nan mòd rapò nou etabli ak sanblab nou yo, ak lòt eleman ki pa sanblab nou men ki gen lavi, ak sa tou ki pa sanblab nou ki pa gen lavi. Dwa ak devwa nou yo egziste sou fòm règ, sou fòm prensip osinon sou fòm lwa. Sistèm règ sa yo ka ekri yon kote osinon yo pa ekri pyès kote. Règ sa yo, prensip osinon lwa sa yo pi gran pase grenn volonte nou chak. 

Se sa k fè, se pa kanpe pou nou kanpe anfas yo an mòd rebelyon, men se koube pou n koube anba yo an mòd sajès. Sinon, se mal sele k ap foule. Alò, nou wè li enpòtan depase pou nou konn tout lwa ki defini dwa nou ak devwa nou. Nou wè li depase enpòtan pou nou konnen sou ki fòm privilèj nou dwe jwi yo prezante. Nou dwe konnen tou, sou ki fòm obligasyon nou reponn yo egziste.


W ap jwenn liv sa a achte Senmak nan 3934-1225.

Me Exumé introduit son livre sur la réalité de l'éducation en Haiti par rapport aux manuels scolaires

 




Les moyens qu’on est supposé avoir en main pour résoudre les problèmes se réduisent à un Plan, une Règle, un Compas, une Plume(L.Bertrand1778). Malala, jeune Pakistanaise de 16 ans, dans son discours devant l’Onu le 12 juillet a laissé entendre qu’avec un enfant, un stylo, un enseignant, un livre on peut changer le monde. Il est dit que la plume est l’arme la plus puissante du monde. Les guerres commencent par la plume et la fin est toujours marquée par un stylo. Pour résoudre une crise, il faut une plume. Le 7 avril 2011 a marqué le 139e anniversaire de naissance d’Etzer Vilaire dont la contribution à l'épanouissement de la littérature haïtienne ne peut souffrir de contestation. Si le 7 avril 1872 fut un des jours les plus ordinaires sur le plan météorologique, il augura par contre l'arrivée sur la terre d 'Haïti (à Jérémie) d'un écrivain dont la pensée philosophique ne saurait être jetée aux oubliettes. L'immense œuvre poétique totalise 750 pages, soit plus de 13.000 vers laissée par Etzer Vilaire. Ces vers constituent pour nous aujourd’hui une source d’inspirations et de réflexions.

Dans la littérature haïtienne de ce 19esiècle, nous avons étudié ce poète répondant au nom d’Edzer, natif de Jérémie. Ce dernier a analysé avec la plus grande finesse les crises qui traversent la société haïtienne et dans le but de les  décrypter a écrit un texte (poème) portant le titre de Dix Hommes Noirs. Ces dix hommes sont des  amis qui sont  accablés par l'infortune et décident de se donner la mort. Ils se retrouvent un soir dans un manoir lugubre et retiré pour un ultime festin ; là, chacun expose l'enchaînement des malheurs qui ont forgé sa décision, prononçant chacun une parole motivant sa décision.

Le 4e personnage a prononcé une parole écœurante qui retient l’attention de tout le monde « Je meure mille mort au lieu d’une».

Voulant faire transcender cette assertion, on dirait que l’éducation en Haïti traverse mille crises  au lieu d’une. Ce fameux poète, dans cette même lignée a fait accoucher d’autres réflexions en disant « Je n’ai pas écrit pour les amateurs d’exotisme, mais j’ai pensé et j’ai écrit pour ceux que tourmentent les drames de la vie, les problèmes de la destinée et de l’âme ». Donc, il a utilisé sa plume pour soulager les vulnérables, décrire leur sort, lutter contre les inégalités sociales, culturelles, abus. Dans ce même refrain, nous voulons apporter une contribution à notre éducation en Haïti qui produit des corrompus pour la société (Tardieu, 2014). L’école traverse des crises, il faut que tous les intellectuels, les acteurs de la vie sociale se fassent armer de leur plume pour panser les plaies du système. Notre éducation est traitée de tous les maux du monde. Elle est classée en position inferieure par les organisations internationales telles que UNESCO, UNICEF, PISA, il faut un plaidoyer pour une refonte du système. 

La réforme du système ne peut  être faite par des étrangers, mais des intellectuels, des professeurs, des enseignants, des éducateurs, des citoyens conséquents. La rédaction de ce document laisse entendre que nous avons épousé les causes du déclin du système éducatif haïtien pour y apporter certaine amélioration. Avec une plume, une volonté, une idée on peut changer un monde, un système, une situation. 



Albert Camus a dit un jour que "L’école prépare les enfants à vivre dans un monde qui n'existe pas". Le système d'éducation actuel est une relique obsolète, pleine de règles et de schémas nuisibles et limitants. Il est grand temps de dire tout haut ce qu’exactement l'école fait "mal" et pourquoi cela arrive. 

D’entrée de jeu, on peut définir le manuel scolaire comme un ouvrage didactique présentant, sous une forme maniable, les notions essentielles d’une science, d’une technique exigée par les programmes scolaires, selon le Petit Robert.

Un manuel scolaire est un livre spécial et particulier. Cette particularité correspond à son utilisation. Il sert au professeur en classe, pour donner un cours à ses élèves, en fonction d’un programme établi par l’Éducation Nationale. Son contenu, son apparence, son format, son épaisseur, les matériaux avec lesquels il est fait sont choisis en tenant compte de cette utilisation particulière. Un livre est un document de lecture, mais loin d’être un manuel scolaire qui est un document d’apprentissage à l’école pour les élèves.

L’abondance des illustrations dans les manuels scolaires d’aujourd’hui est un fait réel. Il suffit de comparer n’importe quel manuel scolaire des années soixante, par exemple, à un manuel scolaire de nos jours (2019). On a tôt fait de constater que la quantité des illustrations a augmenté au cours des années. La question que l’on peut se poser au vu de ces nombreuses illustrations est de savoir si elles ont un rôle particulier ou si elles sont simplement un fait de mode. Cette question constitue en quelque sorte la problématique de notre travail et plus précisément, nous nous demanderons si ces illustrations ont une fonction quelconque, notamment si elles sont un support à l’apprentissage. Autrement dit, est-ce que les illustrations dans les manuels ont une pertinence pédago-gique dans l’enseignement préscolaire, fondamental, secondaire ?

Notre objectif dans ce travail est de répondre à cette question en étudiant les illustrations dans les manuels scolaires haïtiens. Pour limiter notre objet d’étude, nous nous concentrerons plus particulièrement sur les photographies ou autres illustrations à contenus culturels et sans négliger les illustrations d’exercices, de règles de grammaire ou de situations de conversations, etc. Le rôle de la culture dans l’apprentissage des langues est non seulement évident et nous en parlerons en détail.

L’enseignement et l’apprentissage sont fondamentalement des activités de traitement d’informations. Dans une situation d’enseignement, une personne, un enseignant en l’occurrence à partir d’un curriculum généralement défini à l’avance planifie une séquence d’actions pédagogiques en vue de permettre à une personne, un élève, de s’approprier des connaissances qu’il ne maitrisait pas d’une façon jugée satisfaisante juste qu’à ce moment précis Tardif, (1992). Toutefois, ce processus d’enseignement et d’apprentissage, dont parle l’auteur, doit impliquer obligatoirement un changement de conduite chez l’apprenant qui est de son côté le fruit d’un concept polysémique à savoir l’apprentissage que l’on définit comme étant un processus inféré non directement observable, et des modifications persistantes du comportement attribuable à l’expérience et /ou à la pratique de l’organisme (Malcuit ; Pomerleau, 2009).

Cependant, pour arriver à un enseignement efficace, il faut tenir compte du concept de la transposition didactique qui met l’accent sur les facteurs essentiels pouvant aider les planificateurs de cours à atteindre leurs objectifs ainsi que des différents niveaux de savoir : le savoir savant, le savoir à enseigner, le savoir enseigné sans oublier le savoir appris. Il y aura aucune possibilité d’accès à ces savoirs en absence d’un bon manuel. Toutefois, on a pu constater une pénurie ou une carence de manuels scolaires.

Le manuel scolaire est un vecteur essentiel d’instruction et de socialisation, il est porteur de savoirs, mais également de normes et de valeurs. Les manuels scolaires sont comme des outils de réconciliation, cela veut dire que les manuels ont un impact sur le mode de fonctionnement de la société. Il est loin d’être secret pour quiconque que la plupart des écoliers haïtiens n’ont pas de livres, ouvrages pédagogiques (manuels scolaires). Les élèves copient les notes du professeur dans leur cahier ou sur des feuilles volantes pour les étudier. La situation économique difficile des parents ne les permet pas de se procurer des livres étrangers qui se vendent sur le marché avec un prix exorbitant. Les écoles congréganistes dites grandes écoles et certaines écoles laïques, pouvant placer des commandes, utilisent des ouvrages étrangers pour toutes les classes du secondaire ainsi que pour certaines classes du fondamental.

Pour une bonne partie des écoles privées qui n’ont pas les moyens, à l’instar des grandes écoles, de faire des commandes d’ouvrages, utilisent des ouvrages élaborés par les producteurs haïtiens. Cependant, Haïti fait face actuellement à une pénurie de producteurs ou d’élaborateurs de manuels. Car, nous ne disposons pas de centre où l’on fournit une formation en élaboration de manuels scolaires. Ceux qui s’en chargent, ce sont les enseignants eux-mêmes ou d’autres amateurs qui tentent de prendre un marché lucratif, de combler un vide. Ce faisant, il ne va pas de soi que tous les aspects de la production d’un manuel soient pris en compte par les amateurs. Sachant que la didactique est la science de la planification des cours, la planification des cours enclenche l’importance du cours. Comment peut-on apprécier l’importance des manuels dans la transmission des savoirs?

Particulièrement sur le savoir enseigné, les contenus peuvent ne pas être adaptés au niveau des apprenants, aux objectifs tant généraux que spécifiques si les manuels sont rédigés en dehors des normes établies par les tenants de la communauté scientifique. Or les manuels sont considérés comme le plus important outil car 90% du temps de l’instruction sont structurés autour des manuels ou livres de texte (Tyson ; Bernstein, Woodward, 1991, cité par Tietz, 2007).

Aujourd’hui, en tant que partie sensible du curriculum, le manuel scolaire fait l’objet de grandes recherches. Ce précieux instrument attire les regards de tous les agents éducatifs et suscite de plus en plus l’intérêt des milieux scolaires et universitaires (Roselor François, 2011).

Dans le cadre de ce travail, l’accent sera mis sur les différentes études portées dans ce champ, les différentes approches seront mises en évidence, les réalités sociales et éducatives sous l’angle de ces approches seront décryptées.

Me Exumé FLEURIMOND




Sevius H. Jude introduit "ENGAGE-TOI MALGRE TES LIMITATIONS!"

 


« Engagement », voilà un mot largement utilisé dans bien des domaines de la vie. Nous l’utilisons dans le mariage, dans les relations avec notre entourage ou même au sujet du sport et d’autres.

               C’est un mot qui fait peur à beaucoup. Une peur qui  peut se manifester par le choix de louer une maison toute sa vie plutôt que d’en construire une en contractant un prêt sur une vingtaine  d’années. C’est la peur d’engagement qui pousse un couple à vivre en concubinage plutôt que de s’engager dans le mariage.

               Quand quelqu’un devient chrétien, la question d’engagement peut aussi faire peur parce qu’on a l’impression d’obligation ou du sentiment de culpabilité. On ne se sent pas à la hauteur. Et voilà pourquoi beaucoup de personnes sont des observateurs à l’église et non acteurs. Ils agissent comme des fanatiques de Jésus, des gens qui ne le connaissent et non des disciples. Ils professent croire en lui mais ne veulent pas vraiment s’engager à le suivre.

L’engagement du chrétien n’a rien à voir avec l’obligation ou la culpabilité. C’est une décision d’amour. Jésus a dit à ses disciples : «  Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». (Jean 5 :12).

               L’apôtre Paul fut un homme engagé dans le travail de son maître. Il fut non seulement engagé personnellement à lui, mais surtout à la mission qui lui a été confiée (Actes 9.15). Il est donc important de s’enrôler dans la moisson pour glorifier Dieu, ce n’est pas pénible comme certains pourraient le penser (1 Jean 5.3). La peur de se donner au Seigneur pour son service est un problème d’amour comme Jésus l’a prescrit en Matthieu 22.37. Quand tu aimes Dieu, tu n’as pas peur de travailler pour l’avancement de son royaume, la crainte sera bannie.

               Par conséquent, «ENGAGE-TOI MALGRÉ TES LIMITATIONS» est un ouvrage qui interpelle les chrétiens peu importent leurs limitations à s’engager pour Dieu afin de faire avancer son œuvre.



               Nous sommes conscients de nos limitations, car de manière naturelle, nous naissons avec des limites que nous imposent notre famille, notre environnement, notre culture, pour ne citer que ceux-là. Elles sont nombreuses, nos incompétences et nos manquements, et malgré tout Dieu veut que nous nous engagions pour la cause de son royaume. « Moi ? Non, je ne pourrai pas, je n’ai pas les capacités à servir Dieu; je ne sais pas par où commencer, c’est trop difficile ». Combien de chrétiens ont déjà produit ce genre de réflexion?

Bien des fois, nous nous limitons en pensant à notre intelligence, nos forces  et nos capacités. Cependant, ce que  Dieu a vu pour nous et a mis en nous est souvent bien plus grand que ce que nous aurions pu imaginer être capable de faire.

               Bien-aimé (e), tu dois t’engager dès aujourd’hui. Arrêtes de te plaindre, cesse de présenter à Dieu tes incompétences, il te connaît mieux que toi et avant ta sortie du ventre de ta  mère, il te connaissait. Il connaît bien que tu as des limites, mais il veut se servir de toi pour accomplir ses desseins. Beaucoup de personnes doivent être délivrées en Christ grâce à toi, bon nombre d’âmes doivent être nourries spirituellement par toi et tu es appelé à être une bénédiction pour plusieurs générations. Alors, prends la décision de t’engager comme moi. Je me suis engagé et aujourd’hui, je suis devenu une bénédiction pour plusieurs.

               Lis les biographies des hommes de Dieu dans la Bible et tu découvriras comment Dieu a accueilli et utilisé des pécheurs qui nous ressemblent en dépit de leurs limitations : lacunes et handicaps. Ces biographies équilibrées qui montrent sans complaisance aucune le côté avantageux et le côté déplaisant de ceux qui nous ont précédés, communiquent ce message : s’il y a eu de l’espoir pour eux, il y en a également pour moi.

               Pour finir, cet ouvrage est loin d’être l’œuvre d’un habile écrivain, encore moins d’un talent remarquable. Mais, le fruit de l’obéissance à Dieu qui m’a inspiré ce message et a mis dans mon cœur de le mettre sur papier.

               Je prie que ce message soit une bénédiction pour tous ceux et toutes celles qui le liront !

Jude Hanslor Servius




 

 

Milannda (Ekstrè)

 


Premye chapit

Milannda se yon jèn fi 25 lane. Li gen bèl ti koulè wouj. Li gen bèl fòm koka. Cheve l yo siwo, yo nwa epi yo long. Papa l Jewòm se te yon pwofesè esepsyonèl. Manman l Dànya te yon medsen gran kalib. Li te gen tout sa li bezwen. Lekòl li te toujou peye a lè. Lè l abiye, ou pa ka pa di: paran li gen lajan konpè! Men, li te gen yon defo.

Nan lekòl li te ye a se te yon lekòl Miks. Sa vle di gen ti fi, gen ti gason. Li nan lekòl la depi nan Kindègadenn. Depi nan twazyèm ane fondamantal gen moun k ap di l yo renmen l. li te toujou ap jwenn envitasyon pou l al nan fèt. San konnen ki fèt, li te toujou ale. Poutan, li pa t janm imajinen ki kote sa t ap mennen l.

Gen yon lè ki rive, papa l Jewòm ak manman l Dànya te vin al viv Ozetazini e yo te kite l ann Ayiti. Lè sa a li te gen trèz lane. Li te toujou nan tout fèt, tout kote ki gen kan, li te nan tout bal, elatriye…Manman l ak papa l te toujou voye kòb pou li peye lekòl, peye abònman, eks. Men li menm sa k te plis entèrese l se ti bal li, ti fèt li, ale nan ti plaj li ak zanmi.

Timoun ! Lè paran nou ap travay di pou l fè tout bagay pou ou, fòk nou pa pran sa pou jwèt non! Epitou, pa al nan fè zanmitay k ap fè w pran move chimen, jis pou al tonbe nan pololoy, nan tèt chaje.

Milannda te pran drive lavi l pou jwèt. Se pran plezi tèt chaje, se sa ki te entèrese l. kote jwèt la ta pral gate, se lè paran yo voye yon telefòn tòtch pou li. Yon jou, foli timoun 2000 monte l. li fè yon foto tèt chaje pou l voye bay yon zanmi poutan se manman l li voye foto a bay. Mezanmi ! Tout koze bon pou pale. Manman Milannda al sote sou foto a. yon sèl kranp tèt pran granmoun nan. Li konpoze nimewo Milannda, telefòn sonnen.

-      Alo manmi cheri!

Dànya pa menm tann Milannda fin pale epi li di l:

-      M pa nan manmi avè w! Talè Milannda, sa w voye ban m la a, hen?

Milannda gen yon sèl onksyon bege ki desann sou li:

-      Se…se pa…se pa anyen non…se yon zanmi…manman m pa konn anyen non.

Dànya vin vrèman debòde:

-      Ki kalite koze sa? Sa Milannda ap vin di m la a? Ou panse m egare ? Sèlman Milannda, fè respè w ! Fè respè w !

Tou enève Dànya rakwoche telefòn nan figi tifi a.

Yon timoun ki konn sa respè pou paran vle di t ap rekonpoze nimewo a pou l eskize manman l pou sa pa repete ankò. Epi l t ap pran anpil prekosyon pou l repanse lavi l. li annik voye telefòn nan sou kanape a kote l te chita a epi li di :

-      Manman m miyò pase m ! Manman m bezwen kraze filing mwen kounye a. Li miyò pase m li ka rakwoche telefòn nan figi m.

Enben, timoun, lè nou pa tande lè yo pale ak nou, n ap peye sa wi. Sitou se manman.  Pawòl manman pa janm piti. Pawòl manman se gwo koze. Se sèl pawòl Bondye ki ka depase pawòl manman. Aprèsa, anyen pa ka depase pawòl manman. Se gwo koze wi. Gen rekonpans nan sa wi, lè ou pran pawòl manman kòm konsekan nan lavi w. Milannda pa tande. Enben timoun, li gen pou l jwenn rekonpans pa l. li menm mete dlo nan je manman l ak papa l. konsèy pa m pou nou, pa fè menm jan ak Milannda tande. An nou gade pou n wè.

Esther Jean Louis



Volcy Isaac introduit son premier livre

 


Je fais la solidarité avec les personnes handicapées qui sont des laissées pour compte en Haïti depuis le mois de septembre 2019 après l’amputation de ma jambe droite causée par la maladie de diabète communément appelé « maladie sucre ». En sortant de l’Hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc, j’ai commencé à réfléchir profondément concernant le sort des gens à mobilité réduite qui vivent pour la plus part comme des parasites. On les trouve partout et ailleurs, dans les rues, devant les banques commerciales, les supermarchés, les églises, les écoles et d’autres institutions publiques et privées en vue de gagner le pain quotidien. Pour ce faire, ils demandent quelque chose aux gens qui y passent.   Certains bons samaritains leur donnent une petite somme, mais d’autres personnes étant inconscientes de leur situation désespérée les méprisent, les injurient et souvent sans aucun geste à la fin.

 Parfois, ces gens à mobilité réduite gagnent les rues sous la pression de quelques membres de leur famille qui ont tendance à les humilier « Fè move jan ak yo poutèt yo pa ka bay anyen nan Kay la »

Le titre de mon ouvrage n’est pas sans raison, il est pour moi très incitatif. Car, dans la société haïtienne, les personnes handicapées ne sont pas bien traitées.

 Actuellement, je prends mon bâton de pèlerin pour pouvoir sensibiliser la communauté haïtienne sur les problèmes réels de ces personnes qui ont une déficience partielle ou totale ne trouvant pas d’encadrement dans leur famille, dans les secteurs éducatif, religieux et commercial. Elles sont rejetées dans les lieux de loisir, la politique, la société en général et principalement auprès des autorités étatiques haïtiennes.

 ‘’SOYONS SOLIDAIRES ENVERS LES PERSONNES HANDICAPEES’’ est un ouvrage proposé à tous les haïtiens pour tenter de leur faire comprendre ces personnes marginalisées. D’abord, c’est le résultat de mes réflexions personnelles. Ensuite, j’en profite pour parler de mon histoire  et de mes expériences en tant que personne à mobilité réduite.

 J’ose croire qu’il va contribuer à la compréhension de tout un chacun envers les gens handicapés de mon pays  et motiver les autorités haïtiennes à leur prendre en considération comme il est prévu dans le document du 13 mars 2012 portant la loi sur l’intégration des personnes handicapées qui restent encore sans application.

 Volcy Isaac



 

 

Jude Davilus: yon otè pou w dekouvri!

 


Jude Davilus fèt nan Tè Blanch (Senmak) nan lane 1989. Li grandi nan Kano. Li etidye agwonomi nan Fakilte Agwonomi ak Medsin Veterinè (2011-2016) nan Inivèsite Leta Dayiti. Li diplôme tou nan teyoloji nan Seminè Teyoloji Evanjelik Latibonit (STELA). 

Akote de sa, li se pwofesè nan plizyè lekòl nan Senmak. Li se manm Ministè Legliz de Dye Grand Komisyon ki nan Kano antanke anseyan. Aprè li pase plis pase senk lane nan prezidans Kowòdinasyon Jenès Ministè Gran Komisyon, li se aktyèl manm Konsèy Administratif menm misyon sa a. Jude Davilus marye, li gen yon pitit gason ak yon pitit fi.

Aprè li te fin li liv Jerry Bridges ki gen pou tit The Pursuit of Holiness, kiryozite li te pouse li apwofondi etid li sou sijè sa a ki se Santifikasyon, ki malerezman pa twò preokipe anpil moun jounen jodi a ki se kretyen. 

Lè pastè Jérôme Dorsonne Emerson te ankouraje l ekri yon liv, li pa t ezite travay sou menm sijè sa. Se konsa, li pote ba ou nan lang manman ou liv sa a ki titre « Yon lavi apa pou Bondye ». 

Lè nou konnen jan Bondye mete aksan sou sanntifikasyon (lavi apa), nou sèten ou va jwenn nan liv sa a ansèyman ki va ede w fè pwogrè, jiskaske ou rive sanble Bondye. Nou swete ou se youn nan ti ponyen k ap viv pou fè Bondye plezi a !



KOKIYOL: Yon bon ti kado pou yon bon timoun (Ekstrè)

 


YON BON TI KADO POU YON BON TIMOUN

 

 Nan yon ti bouk yo rele Sapimal, se la Fransilya ap viv ak yon pitit fi l ap leve san papa. Nan fason moun yo mal pou jwenn manje ak rad pou yo fonksyone, yo kwè se yo ki pi mal nan tout moun ki egziste sou latè.

          Sara, se timoun yo plis apresye nan kanton an, pou sajès ak respè li genyen. Tout moun santi yo gen yon dèt pou li, poutèt sèvis li toujou rann yo. Yon jou ki trè espesyal pou Sara, yo deside òganize yon bèl ti fèt pou li, san li pa konnen. Se pa de kontan pitit la kontan sipriz sa. Gen timoun k ap chante, danse, di pwezi. Se yon moman lajwa nèt ale.

 Ti bouk la cho pandan tout anbyans yo ap deroule. Chak moun ap di kijan yo renmen Sara nan fason pa yo. Nan menm anbyans sa a, Fransilya deside pran lapawòl : « Oye !

-          Oye, foul la reponn, oye o lala ! 

-          Bon pawòl pral pale ! Tout zòrèy rete koute ! Manman fè pitit, men li pa fè santiman pitit. Sa fè onz lane depi Sansovè, mari mwen, mouri kote li te kite pitit sa n ap gade la a nan vant mwen. Depi lè sa, m ap mennen yon lavi ki konplike. Sepandan, gen yon bagay ki ban m lespwa pou m kontinye viv, se bon mannyè ki lakay pitit fi mwen an. Lajwa li pataje avè m epi avèk tout lòt moun fè m kwè, non sèlman pou mwen, men tou pou tout bouk la, yon jou sa va pi bon. »

Fransilya vire fas sou Sara, pitit fi li , epi li di li : « Mwen te trakase tèt mwen anpil pou m te wè kisa mwen ka fè pou ou, pou fè kè w kontan pitit mwen. Men ou konnen, afè manman w pa bon. Mwen fè ti resèt sa a pou mwen ofri w kòm kado, se grann mwen ki te montre m li. Mwen kwè w ap renmen l. »

Fransilya lonje kado a bay Sara devan tout moun. Sara goute l epi li di Fransilya manman li: « Waw ! Manmi, li gou anpil ! kijan li rele ?

-          Kokiyòl, konsa Fransilya reponn.

-          Mèsi anpil manman paske ou fyè de mwen epi ou fè m anpil konfyans. Mwen felisite ou tou ki leve m san papa. Ou ban mwen bon jan ledikasyon, malgre tout sitiyasyon difisil yo.

SaSara pran san li pou l manje ti kokiyòl li. Chak moun ki nan fèt la gen chans manje yon kokiyòl tou. Sara tèlman renmen pataje, li sere kokiyòl pou l pote pou Ana ki se bon zanmi li lekòl la.

 Men aswè rive, dòmi mal pou pran Sara, tèlman l ap panse kijan li pral eksplike ti zanmi li gen lekòl la jan yo te fè yon bèl fèt pou li. Pandan l ap vire kò l sou kabann lan, li tande twit twit twit !  Li kouri leve al gade. Li wè se de ti sourit k ap goumen nan kokiyòl li sere pou pote pou Ana a. Li frape men l sou tab la byen fò, epi li di : « Pati sourit ! » Menm kote a, li tande vwa manman l ki di : « Sasou, leve non pou ou ka prepare w, ou konnen se apye w ap pran wout la.» 

Sara kouri leve pou li konstate zafè sourit la se te yon rèv li t ap fè. Konsa li kouri ale gade kote li te sere Kokiyòl la, erezman li jwenn li jan li te mete l la. Li tonbe ri epi li eksplike manman l rèv li sot fè a.

 Ou ta renmen li tout istwa sa a? Fè kòmann li nan 3934-1225.



Plis pase yon manman ak yon papa (Ekstrè)



Yon paran pa sèlman yon manman oswa yon papa. Li ka vin zanmi ou. Pitit mwen yo se zanmi mwen, mwen se zanmi yo.
Nou konn jwe ansanm, fè blag tankou nou pa t janm konn fache. Lè yo fache, mwen konprann yo paske mwen pa gen rezon tout tan. Zanmitay la toujou la aprè yon pinisyon. Se pa paske paran ou ba w limit ki fè li pa ka zanmi w. Chache konnen li plis. Men kèk lide pou ede w.

1.      Paran ou se konseye ou

Pafwa, li pa itilize bon mo pou konseye w, se plis otorite li ki dikte aksyon w yo. Men aprè tou, li p ap janm mete ou nan move chemen. Ou se san li, pitit li, fòs li, konsolasyon li e feblès li an menm tan. Li vle w reyisi. Li la pou montre w vrè chemen an. Pèsonn pa ka renmen w plis pase li. L ap travay, riske lavi li pou fè edikasyon w. Li fè sa pou w ka vin yon gran pèsonaj demen. Pi gwo vizyonè a se li, se pa ou. Alò, reflechi avan ou dezobeyi li.

2.      Paran ou se pi gwo patwon ou

 Li se premye moun k ap envesti nan ou depi avan nesans ou. Ou pa ka remèt li envestisman li te fè nan ou pou anpil rezon. Yon zanmi, yon menaj, yon konjwen ka ba ou kòb pou relasyon men paran ou fè sa paske se devwa li melanje ak yon renmen san enterè. Ou p ap janm ka kontwole kantite lajan li ba w pou peye transpò ak manje lekòl san konte lòt ti detay pou pase foli. Meyè fason pou rekonpanse li se vin yon sitwayen onèt.

3.      Paran ou se defansè ou

Li defann ou kont tout danje ki ka egziste. Li p ap kite ou pou kont ou si li konnen ou vilnerab. Depi ou te tou piti, li t ap pran swen ou. L ap defann ou kont tout moun ki vle fè ou mal. Nan relasyon santimantal, gen sa tou. Se pa tout moun ki renmen ou ki vle pwoteje ou. Se pa tout k ap vle marye avèk ou. Se pa tout k ap travay pou ou viv ere. Paran ou defann ou kont yo tout kitaske yo pran prizon oswa mouri. Yo prè pou tout bagay.

4.      Paran ou se edikatè ou

Avan ou te ka ale lekòl pou aprann li ak ekri, paran ou te gentan aprann ou anpil bagay ki rete fondamantal pou tout nivo konesans lòm. Li te aprann ou apiye, chita, mache, pale, manje, benyen, abiye, elatriye. Se li menm ki te aprann ou pataje, di bonjou, bonswa, orevwa, mèsi, padon. Li te aprann ou respekte moun ak byen yo. Se li menm ki te aprann ou anpil prensip pou viv ak moun. Prensip sa yo, aprantisaj sa yo sèvi baz pou konstwi pèsonalite w. Ou ka etidye nan gwo inivèsite men se lakay paran ou gwo elèv la leve. Pa kite ran sosyal ou fè w bliye sa.

5.      Paran ou se zepòl pou ou apiye

Lè ou tris, ou santi w pou kont ou, zanmi twonpe ou, w ap soufri nan maladi, zepòl paran ou toujou la pou w apiye avèk tout sekirite. Dlo je ou mouye pi bèl kòsaj li. San ou tache pi bèl wòb li. Malgre ou sal ak labou, ou swe, li pran ou sere nan de bra li. Lè tout zanmi lekòl la, legliz la, nan katye a imilye ou, paran ou aksepte ou. Andikape, malad, blese, nan oksijèn, nan koma, paran ou toujou la. Kilès ki ka renmen ou plis pase li aprè Bondye?

6.      Paran ou se konfidan ou

Ou ka di li tout sa ou vle ak lè ou vle. L ap kontan epi l ap konprann ou. Pa gen mo yon pitit di pou paran l, sitou manman l pa konprann. Dayè, se premye moun ki korije ou e ki konn sa w panse. Gen kat moun sou latè ou ta dwe plis alèz nan egzistans ou : manman w, papa w, mari oswa madanm ou ak pitit ou. Si ou pa santi w ka pale avèk paran ou sou sa w santi se paske relasyon pitit-paran an pa devlope. Petèt se meyè moman pou ou deside fè sa jodi a.

7.      Paran ou se kouraj ou

Mwen sonje lè mwen te konn fè bezwen nan nwit, mwen te konn pè soti. Grann mwen pa t janm ezite soti avèk mwen nenpòt lè a. Lè loraj ap gwonde, gwo van ap soufle, lapli ap tonbe, bal ap tire, paran ou se sèl moun ki p ap kite w pou kont ou. L ap mete w anba bra li pou pare tout danje. Li menm prè pou mouri nan plas ou.

8.      Paran ou se modèl ou

 


Antanke edikatè ou, paran ou se premye pwofesè ou leve jwenn nan lavi ou. Nan pye li ou grandi, li menm ki montre ou fè anpil bagay. Se sou li ou kopye pou pale, aji epi renmen.

Koulye a, mwen kwè w ap konprann pi byen « misyon » paran ou. Ou ka chache definisyon ak sans misyon paran ou tout kote : sou entènèt, nan diksyonè, nan gwo liv men vrè definisyon an se nan relasyon ou avèk li nan respè ak obeyisans malgre tout pwoblèm.  

Se vre gen paran ki maltrete pitit li. Mwen resevwa anpil plent ak kesyon sou sa. Mwen konnen anpil istwa ki mal fini akoz de sa, anpil vi ki brize, plizyè timoun ki kite paran yo pou sove anba move tretman. Konsa tou, mwen konn kèk istwa ki ka kore deklarasyon sa a :

« Si yon timoun fè tout sa paran li mande li fè ki p ap tiye li, ni vyole dwa li, se yon timoun obeyisan epi k ap reyisi »

 

 TAB MATYE

Dedikas e remèsiman ………..………………………….….…4

Entwodiksyon             ………………………...……………….5

Chapit 1. Matirite        …………….……………..….………6-8

Chapit 2. Adolesans    …………………………………......9-13

Chapit 3. Misyon yon paran    ………………….……... ...14-20

Chapit 4. Kalite paran …………………..……............... ..20-23

Chapit 5. Otorite paran           ……..………………..….. 24-25

Chapit 6. Devwa timoun anvè paran  …………...............26-30

Chapit 7. Konprann renmen yon paran           ……………31-34

Chapit 8. Konprann dezakò yon paran (1)      ..………..…35-39

Chapit 9. Konprann dezakò yon paran (2)      ..………..…40-42

Konklizyon     ……………………………………….….. 43-44


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DAS 2: DEZI oswa NESESITE

    Nenpòt kretyen ka vin yon lidè men li pa sifi pou yon kretyen anvi vin lidè paske lidèchip se yon nesesite. Se pa yon pozisyon daso, se ...